Depuis novembre 2021, la Cie Gérard Gérard travaille sur le projet Aubrac Express mené par Eurêk’art : une aventure terrible, militante, démesurée et passionnante sur la Ligne SNCF Béziers-Neussargues (souvent appelée “Train de l’Aubrac” ou “Ligne des Causses”).

Pour la compagnie, il s’agit d’une création à plusieurs entrées :

  • une application mobile (L’Appli)
  • un spectacle (Attention aux Départs)
  • une expo photo itinérante (Au Fil de la Ligne)
  • un livre (Carnet de Bord).

Une création de la Compagnie Gérard Gérard à l’initiative d’Eurek’Art.

  • Mise-en-scène : Alexandre Moisescot (Cie Gérard Gérard)
  • De et avec : Maud Payen (co-directrice de la Cie Concordance), Théo Sanson (multi-recordman du Monde de slackline), David Codina (compositeur multi-instrumentiste) et Alexandre Moisescot.
  • Régie et Regard : Morgan Romagny
  • Apprentie : Paloma Lévy-Adam

// Co-Productions : Eurek’Art, La Ville du Mans et le Plongeoir – Cité du Cirque et la Ville de Séverac.

Avec le soutien de : La DRAC Occitanie, La Région Occitanie et le service Patrimoine et Inventaire, Le Département des Pyrénées Orientales, Le Département de l’Aveyron, Le Département de l’Hérault, La SPEDIDAM, L’ADAMI, Le Parc Naturel Région Grands Causses Aveyron, La Cie OFF et le Point H^UT à St Pierre des Corps, L’Essieu du Batut à Murols, Le LIT à Rivesaltes ; ainsi que l’Université Paul Valéry de Montpellier, l’I.U.T. de Béziers, Le SARDO – Archives Nationales de la SNCF, Le Collège Joffre à Rivesaltes, Le Lycée Jean Moulin à Béziers, La CREF Jean Gailhac à Béziers, La MJC de Béziers… sans oublier Le Comité Pluraliste, L’AMIGA, Le Domaine de Joncels, la CGT Cheminot et bien entendu Jean-Claude Gayssot !

Album Photo

Le VIVANT : Attention aux Départs

Le concept est à imaginer en relation avec l’appli, comme un déploiement… un livre d’enfant.  Il s’agit d’un moment poétique où l’on donne vie en grand et en vivant à ce que l’appli contiendra en petit et en virtuel. Malgré nos efforts, le numérique peut être froid… Attention aux Départs (spectacle vivant) constitue l’autre face de notre création et permet de retrouver de la convivialité et du rêve, en contre-point d’une navigation forcément solitaire de l’application. L’accent sera mis sur l’humain à travers la mise en jeu de voix et de visages de cheminots et de personnes qui ont bâti et amélioré cette ligne.

Le VIRTUEL : L’APPLI

Il faut imaginer un travail qui s’ancre dans le documentaire (historique, journalistique, sociologique, géologique) et transforme cette matière première en une œuvre d’art pensée comme un une ligne avec ses stations, une carte ferroviaire. Cette ligne étant tout à la fois symbole de passé et d’avenir, notre application se veut innovante mais gardant dans son esthétique un aspect un rien nostalgique inspiré du magazine «La Vie du Rail» des années 60. Le ton global se veut tendre, parfois noble, parfois amusé. Humain, il est souvent incarné dans l’écriture comme dans le son.
L’application sera hybride, comportant un socle de contenus embarqués (hors réseau) ainsi que des contenus accessibles via une connexion à un serveur (avec réseau) – présenté de manière claire et non intrusive pour l’utilisateur.
trice. Le contenu global se veut non exhaustif mais néanmoins complet et cohérent. Les medias prédominants seront le son (conçu pour l’écoute au casque), la photographie, le dessin, le texte et la dynamique de navigation. L’utilisation de la vidéo sera drastiquement faible. Les éléments visuels sont, une fois n’est pas coutume, volontairement moins riches afin que l’usager.e soit invité.e à lever la tête pour s’imprégner de la ligne. Majoritairement photographique, typographique, cartographique et graphique, le visuel s’approchera d’un travail de dessin et de peinture. Le GIF en sera une composante agréablement désuète mais réinventée.

EXEMPLES DE MODULES :

  • accueil des fonctionnalités par une lozérienne nonagénaire
  • analyse psychanalytique de la Ligne avec l’ANPU
  • carto-photographie géologique au drone (motifs verticaux)
  • wagon bar politique virtuel : dialogue en train Corail
  • module vidéo sur les Bélugs (crépitements du givre sur la caténaire)
  • roman photo : « Voir St Chély et Mourir » (correspondance ratée)
  • entretiens (créations sonores et diaporamas photo)
  • dictionnaire ferrovipathe, ferroviphile et ferroviaire par un adolescent
  • portraits des derniers chefs de gare de Magalas et St Flour
  • visite du bureau (réel et mental) de Jean-Claude Gayssot
  • cartographies artistiques avec prismes
  • rencontre augmentée avec les anciens du Club de Modélisme
  • module expérimental immersif sur les toilettes en gare de Bédarieux
  • galerie de fiches SNCF et modélisation de dessins et cartes d’antan
  • zoom sur l’agropastoralisme
  • l’aligot sur un fil
  • courtes transitions vidéo (passages de train sur les viaducs de la Ligne).

Carnet de bord

La Compagnie vous propose un aperçu de son aventure sur la Ligne de l’Aubrac sous la forme d’un ALBUM PHOTO. Attention : travail en cours.

!!! ALERTE !!! La Ligne doit vivre !

L’actualité semble rattraper notre création ! L’heure est très grave. Alors que les bonnes nouvelles semblaient à l’ordre du jour depuis plusieurs mois, voici que l’Etat renonce gravement à son engagement et menace l’existence de la Ligne de l’Aubrac, notamment par la fermeture dès le 1er janvier 2024 du tronçon St Chély – Neussargues. Un scandale qui risque d’enclaver encore davantage le Massif Central, de voir des centaines de véhicules par jour déferler sur l’A75 et de condamner le Viaduc de Garabit et peut-être l’usine ArcelorMittal. Pour sauver la Ligne, l’heure est à la mobilisation.

ICI => Un très bon article.

EXPO PHOTO : Au Fil de la Ligne

Le Chateau de Séverac accueillera dès le 9 juillet – et pour une partie de l’été – l’exposition “Au Fil de La Ligne”, née de la volonté commune  de croiser deux approches photographiques autour de la Ligne de l’Aubrac : celui d’Amélie Boyer (qui travaille comme photographe au Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines de la Région Occitanie, chargée de dresser un inventaire photographique de la ligne en collaboration avec l’historien Philippe Marassé)  et celui d’Alexandre Moisescot (directeur artistique de la Cie Gérard Gérard).