SURMÂLE(S

 

 

Dans un restaurant chinois, entre chien et loup, un cochon s’interroge :
 comment être bien mâle ?

Une ode libre à nos rêves et nos solitudes.
Un théâtre qui s’amuse du théâtre, de notre monde en toc,
de notre quête de virilité et de nos fantasmes préfabriqués.
Un spectacle déroutant sur notre irrépressible envie d’y croire.

Un spectacle pour 3 comédiens
imaginé par Julien Bleitrach, Alexandre Moisescot, Johan Lescure et Maxime Donnay
avec Julien Bleitrach, Alexandre Moisescot et Françoua Garrigues
Création lumières : Vincent Tronel
Programmation son & Remotes Wii : Johan Lescure
Régie : Ulysse Penincq
Production : La CGG - Cie Gérard Gérard

 
 
  
ON EN PARLE
Un article vraiment fouillé : ICI.
Une (longue) interview : 1ère partie - 2ème partie - 3ème partie.
Juste le Dossier de Presse : ICI.

LE DOSSIER
C'est LA.
 
 
 
 

Julien : Tu as peur ?
Alex : Non.
Julien : Moi, un peu.
Alex : Moi aussi, un peu.
Julien : Tu te souviens comment tout ça a commencé ?
Alex : Dans un restaurant…
Alex et Julien : … Chinois.
Julien : Tu chantais.
Alex : Oui. Non. Attends… tu chantais.
Julien : Oui, oui, je chantais.
Alex : Oui.
Julien : Oui.
Alex : Oui, tu chantais bien.
Julien : C’était un beau voyage.
Alex : Shanghai !
Julien : Mais non… l’ensemble !
Alex : Ah oui, l’ensemble, oui, l’ensemble, un beau voyage.
Julien : J’ai pas tout compris.
Alex : Ah non ?
Julien : Non.
Alex : Moi, j’ai rien compris.
Julien : Au moins, on aura fait ce qu’on a voulu. Sans se poser de questions.
Alex : Ah ça.
Julien : Oui.
Alex : Puis ce qui est bien, c’est que c’est nous qui décidons… quand c’est fini.
Julien : Je ferais bien une petite pause.
Alex : Moi aussi.

EXTRAIT DE LA NOTE D'INTENTION

      "À l'origine de ce spectacle, il y a une volonté féroce de chercher une nouvelle forme que celles auxquelles la Cie Gérard Gérard a pu donner vie depuis neuf ans. On en rêvait depuis longtemps : essayer de se rapprocher (ne serait-ce qu'un peu) de dada et du surréalisme. Et ce qui nous a semblé évident, c'est que pour s'approcher de cette démarche au niveau théâtral, il fallait être sacrément idiot. Pardon, sacrément Idiot. Se faire idiots, c'est-à-dire se faire péter la caboche, arrêter de réfléchir, de trop vouloir écrire a priori, de vouloir défendre un message ou même un point de vue. Mais au contraire se lancer dans le vide. Enfourcher l'accident. Plonger. Lâcher. Lâcher prise. Lécher les prises. Risquer le présent. Remplir d'incertitudes. Déconstruire aux fondations. Cela dit, et contrairement à l'idée reçue, il y a pour nous, dans cette mouvance artistique, autant de fantaisie que de rationnalisme, de débridage que de construction. Nous avons donc décidé que nous serions idiots et logiques : soyons Méthodiques, Illo-Méthologiques, Funambules, Équilibritocratiques, Dandys constructivistes, Bulles à bulots sur canapé, Prouts à champagne. À l'évidence (donc), il nous fallait commencer par le plateau. Rien d'autre que le plateau. Pas de texte. Seulement des improvisations, des images, du masque, des jeux au micro, des danses. Et voir ce qui sort. Sans aucune thématique de dé- part. Ce fut le travail réalisé lors de nos premières résidences à Animakt et à la Filature du Mazel, soldées par deux sorties publiques, cruciales puisque la question aux spectateurs n'était pas rhétorique : « Alors, de quoi ça parle tout ce cirque ? »... Murmurer à l'oreille d'un crâne. Provoquer l'accident-public. Percuter. Imager. Imaginationner. Gidouille-Tourner autour. Ne pas atteindre, sauf accident. Et puis, construire. Inviter d'autres artistes à venir nous aider à comprendre. Se filmer. Visionner. Écrire. Se reperdre. Rêver en rythme. Relire Jarry. Danser le texte. Tester les tests. Peindre le son. Jouer. Jouer à jouer. Jouer à rejouer. Rejouer à ne pas jouer. Se faire jouet."

 

- DIFFUSION -

Ulysse PENINCQ

06.63.01.84.65 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.